La communauté Batere s’implique à la protection des pangolins géants d’Afrique
(Manis gigantea) à travers une approche coutumière de conservation
En République Démocratique du Congo, une ong locale de conservation, Synergie Rurale - Action
Paysanne (SyR-AP), oeuvre pour la protection des pangolins géants et ses petites autres espèces ainsi
que le développement local des paysans. Elle travaille en commun et parfait accord avec la communauté Batere du groupement Melaw dans la chefferie de Batere. Cette chefferie comporte 64 villages et trois grands groupements dont Melaw où se situent les sites actuels deconservation (Mukaw, Lekaa, Djook et Isabla).
La conservation se déroule dans quatre grandes forêts dont Mukaw et Lekaa pour les pangolins géants, Isabla et Djook pour les petits pangolins. Seize (16) villages au total entourent ces forêts et y exercent une forte pression sur la faune et la flore, conséquence d’une
pauvreté extrême. La faune de ces forêts est menacée d’une part par la chasse traditionnelle (pièges,
feux de forêts et de savanes, filet) pour une consommation
domestique et d’autre part par le braconnage (fusil) pour une
demande commerciale de la viande de brousse. La flore par contre,
elle est menacée par la coupe des bois d’énergie en vue d’une
utilisation domestique et la fabrication des charbons des bois pour
commercialisation.
Pour lutter contre ces menaces, SyR-AP procède à la sensibilisation des populations aux bonnes
habitudes environnementales et aux activités de développement ainsi qu’à la surveillance des
terriers des pangolins géants. L’objectif de ses activités étant d’impliquer la communauté dans la
lutte contre ces menaces et la gestion des ses ressources naturelles.
Sensibilisation de la Communauté Locale
Afin d’assurer la protection des pangolins géants et lutter contre la commercialisation de ces
dérivées, SyR-AP valorise et renforce les propres us et coutumes de la communauté Batere en entendant la formation de ses agents à la surveillance moderne et scientifique des terriers. Elle utilise l’approche protection tradi – coutumière des pangolins géants qui consiste à faire appliquer aux populations son propre principe coutumier selon lequel il est strictement interdit de chasser ou d’abattre cette espèce totem du clan des chefs coutumiers de la communauté. Bien qu’il ne soit pas interdit de consommer sa viande, il est par contre interdit de l’abattre au risque de subir des sorts maléfiques tels que les décès des membres des familles ou des incendies des habitations. C’est la raison primordiale de la collaboration entre le chef coutumier et SyR-AP et l’exploitation de principes
traditionnels
Implication de la Communauté Locale
A travers les activités de sensibilisation menées par SyR-AP, le groupement Melaw s’est impliqué à
travers son chef, monsieur Samuel Melaw par la signature d’une déclaration d’engagement au nom
de sa communauté (photo ci-contre).
Par ailleurs, Il en a ainsi désigné les redoutables chasseurs de son
groupement lesquels ont été recrutés et formés par SyR-AP et
transformés en patrouilleurs des forets et surveillants des terriers. Il aégalement instruit les chefs des terres de chaque village de son
groupement, riverains des forêts de conservation, à travailler chacun avec sa population dans la protection de pangolin à travers le respect des principes coutumiers et des instructions de Sy-RAP. Il
les a invité à ne plus tuer et manger les pangolins, à ne plus fréquenter et détruire les forêts où
vivent les pangolins géants, à débusquer les pièges et dénoncer les récalcitrants. Ses enfants et
neveux, potentiel successeur, ont intégré SyR-AP, certains comme membre et d’autres comme
patrouilleurs. L’un des chefs des terres s’est impliqué en se faisant patrouilleurs également.
Dans nos forêts de conservation, Il s’y effectue la recherche, l’identification et la surveillance des
terriers ainsi que l’inspection journalière de ces derniers pour vérifier la fréquentation et en
débusquer les éventuels obstacles et combattre les menaces.
Recherche des terriers
Les patrouilleurs recherchent des terriers dans les forêts en parcourant les longs des ruisseaux qui regorgent des écosystèmes favorables aux pangolins géants. Une fois découverts, les terriers sont identifiés et mis en surveillance. Chaque patrouilleur est attaché à une forêt précise qu’il maîtrise en vue d’organiser et y effectuer son travail.
Identification des terriers
SyR-AP a formé ses patrouilleurs avec lesquels il ont mis en place un système local de surveillance
qui consiste à :
- identifier et nommer chaque terrier. Il s’agit d’inscrire (initial du patrouilleur/initial du nom
de la forêt/ numéro du terrier selon l’ordre de découverte/coordonnées GPS). Exemple :
OM/MK/1/18°39’07.42’’ E qui signifie OSSO Melaw le patrouilleur/Mukaw le nom de la
forêt/ le premier terrier découvert. Ce système permet de retrouver très facilement le terrier
et surtout évaluer le travail des patrouilleurs ;
- visiter les terriers tous les deux jours, la première visite se fait le matin et la deuxième le soir
chaque semaine. Il a pour objectif d’empêcher les chasseurs à poser les pièges et de vérifier
la fréquentation des terriers.
Surveillance des terriers
Actuellement, 7 patrouilleurs sont à l’oeuvre et surveillent 39 terriers. Chacun gère un minimum de
5 terriers. Ils y font une surveillance régulière de trois fois par semaine, récoltent les indices et
autres données prescrites dans la fiche technique et rapporte auprès du Chargé des Programmes et
du Chef de Base. A ce stade, les résultats de ce travail se
présentent comme décrit dans le tableau ci-après :
Un patrouilleur surveille le terrier
Tableau situationnelle des terriers
Inspection des forêts et terriers
Les patrouilleurs inspectent également les forêts et savanes voisines pour débusquer les pièges,
gérer les feux et rechercher d’éventuels chasseurs ou braconniers. Ensemble avec les chefs des
villages et les notables, ils indiquent aux villageois les endroits qu’il ne faut jamais déboiser,
défricher, brûler et fréquenter pour éviter la destruction de l’habitat des pangolins. Une gestion
commune des forêts abritant les pangolins géants s’est installée.
Depuis 2014, 37 pièges ont été débusquées dont 16 dans la forêt Lekaa et 21 dans la forêt Mukaw. Ils
sont 12 tendus directement aux pangolins géants à l’entrée des terriers et 15 d’autres dans différents
endroits dans les forêts.
Les villageois quant à eux, avec l’appui technique de SyR-AP, mettent sur pied des Comités Locaux de
Développement et de Conservation (CLDC) en vue d’accompagner l’ong SyR-AP dans son action et
d’oeuvrer dans le développement local. Pour SyR-AP, cette interaction est mise en place pour assurer
une gestion participative et durable ainsi qu’une valorisation des ressources naturelles appartenant à
cette communauté.
Actuellement, SyR-AP évolue avec l’appui en conseil de quelques partenaires techniques tels que
Species Survival Commission (SSC) - Pangolin Specialist Group (PSG) de l’Union Internationale pour la
Conservation de la Nature (UICN) et Africa Pangolin Working Group (APWG).
En perspective, SyR-AP propose, conformément à la réglementation en vigueur en République Démocratique
du Congo, des Forêts Communautaires Locales (FCL) en vue d’assurer plus de protection et d’implication de la
communauté dans la préservation de ses ressources naturelles.
Certes, cette approche communautaire et coutumière de conservation qu’utilise SyR-AP et la
communauté Batere n’est unique en République Démocratique du Congo cependant, elle est
incontestablement nouvelle pour ce qui est de la protection des pangolins dans ce pays. Les activités
sont donc ouvertes pour les partenaires et les chercheurs qui souhaitent appuyer les acteurs ou
effectuer des recherches sur les pangolins et les Communautés Locales.
Claude Keboy Mov Linkey Iflankoy
Coordonateur
Synergie Rurale – Action Paysanne, SyR-AP (NGO)
Téléphone : +243 810694811
Email : keboyclaude@gmail.com – synergierurale@gmail.com
Blog: http://synergieruraleactionpaysanne.blogspot.com/
République Démocratique du Congo
Conservation, lutte contre le commerce illégal des espèces sauvage, ecosante, One Health, réchauffement climatique, énergie renouvelable.
dimanche 27 novembre 2016
samedi 9 juillet 2016
Historique et Présentation
Historique
En 2009, nous
avons été alerté par quelques villageois de la Communauté Batere de la tribu
Sakata habitant la chefferie de Batere, territoire de Kutu, district de
Mai-Ndombe en République Démocratique du Congo de la présence des bonobos (pan
paniscus) dans les forêts des villages Bokain, Nsepembe et Mbaan. Nos
différentes descentes sur terrain ont
confirmé la présence de l’espèce à travers la découverte des crottes et des
nids frais.
Deux activités
ont été mises en œuvre immédiatement. Il s’agit notamment de la sensibilisation
sur la protection des bonobos (pan paniscus) ainsi que le monitoring
(patrouille) à travers les pisteurs recrutés parmi les chasseurs les plus
redoutables de la chefferie.
Pendant le
monitoring, les pisteurs ont découvert
dans la grande forêt[1] qui
parte des villages Semoyou à Semakere en passant par Mbaan l’existence des
pangolins et des éléphants. Cette existence a été constatée par la présence des
terriers (caves), des crottes (excréments) ainsi que sa viande dans les marchés locaux.
Nous avons, à
ce propos également, formé très rapidement nos pisteurs à la surveillance des
pangolins considérée actuellement par l’UICN comme la plus menacée des espèces
En Danger et espèce phare de notre action.
Ainsi, une
sensibilisation générale des population va débuter et une surveillance se met en place.
La présence de
ces espèces dans presque les mêmes forêts et la nécessité d’organiser notre
travail ont été à la base de la mise pied de l’ong Synergie Rurale –Action
Paysanne (SyR-AP) en 2010 avec la participation des chefs traditionnels
propriétaire des terres abritant les sites de protection. Par la suite, elle a
été légalisée au niveau, jusque là, du territoire.
Présentation
Synergie
Rurale – Action Paysanne (SyR-AP) est une ong locale installée en République
Démocratique du Congo, précisément dans la chefferie de Batere, territoire de
Kutu, dans la province de Mai-Ndombe.
Son
action se déroule dans les rives du Parc de Salonga Sud et très précisément dans
les périphéries du landscape (paysage) Salonga-Lukenie-Sankuru.
C’est sur la lisière de la forêt équatoriale à la frontière entre le territoire
de Kutu et d’Oshwe.
Synergie
Rurale – Action Paysanne (SyR-AP) est une ong qui œuvre dans le secteur de la conservation
de la nature, de la gestion des ressources naturelles et du développement
communautaire.
Conservation
de la Nature
Sur
terrain, nous travaillons très spécifiquement à la protection des pangolins (géants et autres) comme
espèce phare de notre action et des bonobos
(pan paniscus) qui partagent le même
habitat forestier. Des programmes sont
développés pour impliquer la communauté dans la lutte contre le braconnage et
le commerce illégal et illicite des espèces fauniques sauvages en vue d’assurer
une protection en amont.
L’objectif
principal poursuivit par SyR-AP est de créer des Forêts Communautaires en vue
d’impliquer la communauté dans la gestion des forêts et ses dérivés à travers
une approche participative.
Gestion
des ressources naturelles
Les
forêts et les eaux sont des ressources naturelles les plus importantes, vitales
et utilisées de la population de la communauté Batere. Ces ressources sont de
plus en plus menacées de destruction et de dégradation (forêts).
Notre
travaille se focalise dans la lutte contre la déforestation issue de la carbonisation, de
la coupe des bois d’énergie et de l’exploitation artisanale des bois. Nous
mettons également un accent particulier sur la gestion des produits forestiers ligneux
et non-ligneux. Un programme de reboisement pour créer des puits carbones et
régénérer les produits forestiers tels que les chenilles et champignons est
conçu à ce sujet.
La
gestion des eaux douces et ses produits de la région sont notre préoccupation.
Développement communautaires
Il
existe une pauvreté extrême dans cette partie du pays. L’inexistence des
infrastructures routières (desserte agricole), la qualité des soins médicaux
n’est pas bien assurée. On assiste à une résurgence des maladies telles que la
malnutrition, le paludisme (récurrente),
la rage canine et la brucellose
pour les animaux.
SyR-AP
travaille dans l’encadrement des paysans en vue de mettre à leur disposition
des méthodes, techniques et programme de gestion financière de leur revenu.
Cette politique se fait à travers les
formations et des ateliers in situ. La
communauté apprendra à gérer les champs
et jardins familiaux, les petits élevages et toute autre activité génératrice
de revenu.
Des
activités de lutte pour l’éradication de la rage canine à travers une
sensibilisation sur la vaccination des chiens et d’aide aux personnes mordues
ont été réalisées. Actuellement un programme est conçu pour lutter contre la
zoonose ainsi que l’aménagement de quelques routes de desserte ayant une
importance plus capitale et débouchant vers les ports d’embarquement.
L’aménagement des sources d’eaux potables et le jet de quelques pont débutera bientôt.
Activités
-
La sensibilisation
Notre
approche de travail est communautaire. Il s’agit d’exploiter, pour les
pangolins géants, les aspects
traditionnels (tabou) qui interdisent la population de cette communauté
d’abattre l’espèce, un totem du chef traditionnel de la communauté Batere. (Il est interdit de tuer cette espèce de
pangolin dans la tribu sakata dont fait partie la communauté Batere. Si par
erreur cela arrive, il faut présenter l’animal toute entier au chef coutumier
enfin de bénéficier des cérémonies de désenvoutement pour élaguer toute sorte
de malédictions liée à la tuerie de l’animal).
Par
contre, pour les bonobos, la tradition qui interdit à la population de
consommer la viande des bonobos. Cette espèce est considérée par la communauté
comme étant porteur des malheurs à la consommation de sa viande.
La
méthodologie consiste à organiser des séances d’échange pour expliquer
l’importance de la conservation de ces espèces et la manière de se comporter en
cas de rencontre. Enfin une éducation est donnée aux populations en vue de
dénoncer les braconniers et les vendeurs de la viande. Nous rappelons également
à la population le respect des principes traditionnels qui interdisent la tuerie
du pangolin géant et la consommation de la viande de bonobo au risque de se
faire maudire.
Cette
sensibilisation se fait à travers la démonstration des images et l’explication
des textes tels que la Red List, la loi sur la chasse et le Code Forestier de
la RD Congo. Nous discutons également avec les responsables des services de
sécurités en vue d’accompagner notre action. Des négociations sont en cours
avec les chefs traditionnels en vue de la signature d’un partenariat de
conservation et de gestion des ressources naturelles.
-
Le monitoring
(patrouille ou surveillance)
Il
consiste à identifier la présence de nouveaux terriers des pangolins ainsi que
des nouvelles colonies des bonobos.
Les
pisteurs sont chargés de la prise des données en forêts (lieux, crottes,
coordonnées GPS…) tandis que les membres
de l’ong dans les villages à la prise des données dans les marchés.
Les
patrouilles (suivi) se font à travers les visites journalières des terriers
et la fraicheur des crottes et des nids
pour vérifier si les espèces s’y meuvent.
Un
rapport journalier y est établi sur la
présence (vitale) ou non des espèces.
-
La lutte contre
le commerce illégal et illicite des espèces fauniques sauvages
Une
des nouvelles menaces qui préoccupe notre action actuellement c’est le
braconnage et le commerce illégal et illicite de ces deux espèces.
Dans
la chefferie, le commerce sur les pangolins se fait à deux niveaux :
-
Commerce
domestique : Vente de la viande dans les
marchés locaux ou dans les villages de maison à maison uniquement pour une
consommation locale. Ce type de commerce est exercé par les villageois
originaires de la communauté et quelques commerçants locaux.
-
Commerce
international : Récolte la viande et surtout les
écailles pour des fins d’exportation vers les pays étrangers. Ce type
d’activité commerciale est exercé par les braconniers étrangers qui débarquent
généralement du Parc National de Salonga.
La
chefferie de Batere étant un milieu très
rural et enclavé, échappe généralement au contrôle des services de l’Etat, il
est devenu un milieu propice pour les
braconniers qui savent qu’ils ne seront pas iniquités.
Il
faut signaler également la présence des animaux due à la proximité de nos sites
au Parc Salonga et au Landscap Salonga – Lukenie – Sankuru. Les braconniers
fuyant les contrôles dans le parc s’y
émigrent.
Pour
lutter contre ce fléau, nous avons mis en place un service de monitoring qui
implique les chefs traditionnels et responsabilise les services de sécurité.
Nos
services de surveillance ont pour mission d’identifier sur les marchés des
viandes de brousse, l’espèce de la viande, localiser l’origine de la viande et
probablement l’auteur du braconnage.
Ils
ont entre autre mission d’informer les chefs traditionnels ainsi que les
services de sécurité (la Police) de la présence des braconniers et des
commerçants.
Ils doivent établir un rapport sur la cause du braconnage (consommation locale
ou commerce). Cette activité est en cours et le premier rapport sera disponible
au mois de septembre 2016.
Tandis
que la responsabilité des services de l’Etat consiste à la mise aux arrêts des
braconniers tels que prescrit dans la loi sur la chasse en RD Congo. La
collaboration avec ses services ne sont toujours pas mieux car la corruption
étant très présente. SyR-AP pense que lutter contre le commerce illégal et
illicite de la faune sauvage au niveau des frontière est une bonne chose par
contre combattre le braconnage à la
source serait la plus meilleur des choses.
Perspectives
-
Création des forêts communautaires
En
vue de mieux asseoir notre travail de conservation, nous préparons un dossier
légal pour la création des Forêts Communautaires Locales (fond propre). Ce
dossier n’attende que la résolution des conflits à la tête de la chefferie
(légitimité contestée) et l’effectivité de la mise en place des institutions de
la nouvelle province qui est en cours.
-
Inventaire biologique
Cette
grande forêt qui part des villages Semoyou, Mbaan et Semakere est l’une des
forêts primaires encore non exploitée par les exploitants artisanaux. Les
seules menaces qui y sont exercée actuellement c’est l’agriculture, la
fabrication des charbons des bois et la
coupe des bois de chauffe.
-
La cartographie
Disposer
d’une cartographie participative de cette forêt est l’une de grande préoccupation
de SyR-AP. Elle permettra de limiter les forêts contenant des espèces à
protéger et de préparer des documents administratives en vue de la mise en
œuvre de la gestion participative et communautaires des ressources naturelles
et d’y faire respecter la réglementation.
-
L’écotourisme
Avec
les forêts communautaires, l’écotourisme sera mis en place. Il s’agira de
permettre aux touristes de visiter les espèces en vue de générer des recettes
pour la communauté.
-
La recherche
SyR-AP imagine l’installation d’un centre de
recherche (laboratoire) sur les pangolins et d’autres espèces qui sera rattaché
à l’Institut Supérieur Agrovétérinaire de Bosobe.
Claude Keboy Mov Linkey Iflankoy
Coordonateur-fondateur
Synergie Rurale – Action
Paysanne, SyR-AP (NGO)
Téléphone : +243 810694811
Page Facebook :
https://www.facebook.com/Synergie-Rurale-Action-PaysanneSYR-AP-526929410790571/
République Démocratique du Congo
[1]
Cette forêt abrite plusieurs espèces fauniques considérées En Danger par la Red
List de l’UICN. Elle est situé entre Semoyou et
Mbaan : 3°17’48.05’’ S et 18°39’07.42’’ E
Semakere : 3°20’05.10’’ S et
18°38’48.88’’ E
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